Histoires de thérapie
Vincent
Son ancienne sexualité n'était pas déplaisante, mais il réclamait plus.
Ces témoignages préservent l'anonymat des personnes. Les prénoms ont été modifiés. Certains détails géographiques ou professionnels sont légèrement changés. Les photos proviennent de catalogues de photos libres de droits.

Son passé
Il éjaculait en une minute, mais ça ne l'a jamais empêché d'avoir une sexualité satisfaisante.
Le programme
Il a suivi le programme en ligne sans en parler à Laure, sa petite amie.
Les résultats
Ses pénétrations durent désormais entre huit et vingt minutes.
Malgré l'éjaculation prématurée, Laure et Vincent n'étaient pas malheureux.
Sexuellement, ils avaient appris à « faire avec » l'éjaculation prématurée de Vincent.
Éric : Bonjour Vincent. Pouvez-vous vous présenter aux lecteurs, s'il vous plaît ?
Je m'appelle Vincent (le prénom a été modifié), j'ai 33 ans. Je travaille dans le domaine des assurances. Je suis en couple Laure (le prénom a été modifié). On habite ensemble depuis 6 ans.
Éric : Vous avez suivi l'accompagnement en ligne que je propose. Racontez-moi ce qui vous a décidé à rejoindre le programme.
J'ai depuis toujours un problème d'éjaculation précoce. Lors de mon premier rapport sexuel à mes 17 ans, la pénétration a duré une minute. Et ça ne s'est jamais arrangé.
Parfois, quand j'enchainais plusieurs rapports sexuels dans la même soirée, c'était un peu plus long et j'atteignais péniblement les deux minutes.
Mais généralement, ça ne durait qu'une minute environ, quand ce n'était pas encore moins.
Éric : Quelles ont été les répercussions sur votre sexualité ?
Je crois que les répercussions ont été minimes par rapport aux autres hommes touchés par ce problème.
Dans les témoignages que je lis, presque à chaque fois, les hommes touchés par l’éjaculation prématurée sont désespérés.
Ça n'a jamais été mon cas. J'ai rarement été célibataire. J'ai enchainé des relations longues. Et mon problème a été bien accepté par mes copines.
Certaines m'ont dit que nos rapports étaient un peu différents de ce qu'elles avaient connu auparavant, mais que ce n'était pas dérangeant.
Éric : Quelles étaient les différences ?
À force, je n'étais plus déçu d'éjaculer en une minute.
Je savais que ça aller m’arriver, que ça me plaise ou non.
À chaque début d'histoire avec une fille, je lui expliquais que ça se passerait ainsi, mais qu'on pouvait quand même s'amuser.
Forcément, avec chaque fille, lors de la première fois, l'annonce était délicate. Je faisais semblant d'être totalement 100% à l'aise, alors que ce n’était pas du tout le cas ! Et ça passait bien !
Dès le second ou le troisième rapport, on se concentrait déjà sur des rapports avec un schéma différent. Ensuite, ça roulait tout seul.
Le principe de mon ancienne sexualité, c'est qu'il était intégré que si je pénétrais le vagin, j'éjaculerais vite.
Ce qui fait que dans beaucoup de rapports, je ne la pénétrais pas.
On se masturbait l'un l'autre. Ou bien on faisait du sexe oral.
Parfois, je m'amusais à essayer de la faire venir le plus vite possible. Ou bien au contraire, j'essayais de la maintenir au bord de l'orgasme le plus longtemps possible, avant de la "finir".
Ce genre de choses.
Avec Laure, ma copine actuelle, un de nos jeux réguliers, c'est de faire un 69 et d'essayer de faire venir l'autre en premier.
Je pénétrais malgré tout souvent le vagin avec mon pénis, mais je le faisais alors en fin de rapport, pour terminer, sans espérer durer longtemps ainsi.
Éric : Si vous étiez satisfait, pourquoi alors avoir débuté un programme sexologique ?
Ma vie sexuelle n'était pas du tout horrible, mais j'en gardais quand même une forme de frustration.
Même si tout se passait bien avec Laure et avec mes copines précédentes, c'était toujours un peu étrange de constater à quel point j'étais à la marge.
- Dans les vidéos pornographiques, les hommes ne faisaient pas l'amour comme ça.
- Dans les films, les hommes ne faisaient pas l'amour comme ça.
- Quand mes copines me racontaient leur vie passée avec leurs ex, ils ne faisaient pas l'amour comme ça.
J'avais réussi à me faire une vie sexuellement plaisante malgré mon problème… mais ce n'était pas non plus totalement idéal.
Avant Laure, une copine précédente m'a dit que ce qu'elle appréciait chez moi, c'était ma "sexualité douce".
J'ai ri un peu jaune. Ma façon de faire l’amour était bien plus provoqué par une contrainte que mes goûts sexuels. Je me souviens avoir pensé : « La sexualité douce, si j'avais le choix, je l'enverrais se faire 💀💀💀. »
Par contre, je n'ai jamais consulté de sexologue.
J'ai une sorte de blocage avec les professionnels de santé. J'ai énormément de mal à aller consulter. Je vous raconte aujourd'hui facilement mon histoire parce que mes problèmes sont derrière moi.
Avant cela, j'étais totalement bloqué à l'idée de consulter un professionnel de la sexologie. C'est pour ça que votre programme en ligne m'a bien plu. J'ai regardé vos vidéos, mais je n'aurais jamais pris de consultation. Pour moi, un programme en ligne, c'était l'idéal.
Éric : Qu'avez-vous pensé du programme en ligne ?
Il est très bien, mais peut-être parfois un peu mou. Je ne vous cache pas que j'ai regardé certaines vidéos du programme en vitesse 1,5.
Les exercices sont bien, mais au début, j'ai fait l'erreur de regarder les vidéos d’exercice sans les pratiquer. Au bout d'un moment, je me suis rendu compte que j'en étais déjà à l'étape trois, mais que je n'avais réalisé aucun des exercices prescris.
Je me suis donc forcé à revenir en arrière. Et ensuite, j’ai bien pratiqué tous les exercices.
Je me suis dit aussi que ça me manquait un peu, de ne pas pouvoir échanger avec les autres hommes qui suivent le programme. Est-ce que vous envisagez de créer un groupe sur WhatsApp, sur Facebook ou ailleurs ?
Éric : Si je crée un groupe WhatsApp, vous auriez accès à l'identité des autres hommes qui suivent le programme, et inversement. Les différents outils d'échange que j'ai trouvé jusqu’ici ne garantissent pas suffisamment votre confidentialité. Je suis extrêmement prudent avec ça. Et à quoi ont ressemblé vos progrès ?
Ils ont été assez rapides. Comme j'ai vraiment pris mon temps, j'ai terminé le programme en 4 mois.
Au moment où j'ai terminé le programme, j'avais mes pénétrations duraient six à huit minutes. Je n'étais pas arrivé aux dix minutes dont vous parlez dans le programme, mais j'étais déjà satisfait.
- J'ai continué ensuite à pratiquer vos exercices environ une fois par mois.
- Je faisais surtout attention à ne pas retomber dans mes anciennes erreurs de masturbation.
- Et pendant les rapports, je continuais à appliquer vos consignes.
Je pensais que ma sexualité continuerait ainsi avec des pénétrations de cinq à dix minutes, mais deux mois après la fin du programme, j'ai ressenti une sorte de déclic. Et à partir de là, j'ai réussi à prolonger quinze minutes, puis vingt-cinq minutes et même une fois quarante-cinq minutes !
C'est à ce moment-là que je vous ai pris contact avec vous.
Éric : Oui, je me souviens que vous aviez suivi l’intégralité du programme sans jamais me contacter. Et vous m'avez demandé à ce moment-là comment faire l'amour avec des mouvements de va-et-vient plus brutaux sans risquer de perdre la maitrise de votre excitation.
Tout à fait. C'était la dernière chose qui me manquait encore. Vous m'aviez donné de très bons conseils pour y parvenir. Je peux les répéter ici ?
Éric : Oui, bien sûr, allez-y.
Grâce à vos explications, je peux maintenant utiliser des mouvements très intenses et très profonds. Mais pas durant toute la pénétration !
Vous l'aviez déjà expliqué dans le programme, mais ce n'est que quelques mois plus tard que je l'ai vraiment compris : même si tout va bien au niveau de mon excitation, au bout d'un moment, je dois absolument faire une pause ou un ralentissement.
Quand j’utilise des va-et-vient intenses, si jamais j'attends que mon excitation commence à devenir trop haute pour réagir… c'est déjà trop tard. Je dois vraiment agir avant, sinon c'est fichu.
Clairement, ce n'est pas intuitif de devoir ralentir dans les moments où on a pourtant le sentiment que "tout va bien". Mais c'est le prix à payer pour réussir à durer en utilisant des va-et-vient intenses.
Quand j'utilise ces va-et-vient, la durée de la pénétration baisse malgré tout. J'arrive rarement ainsi à quarante-cinq minutes de pénétration.
Avec des mouvements de ce type, ça dure environ entre dix et vingt minutes. Laure me dit qu'elle ne voit désormais pas de différence avec les autres hommes qu'elle a pu connaître avant. C'est même probablement parfois plus long.
Et depuis que mon problème est réglé, on a pu réaliser certains de nos fantasmes qui étaient inaccessibles jusqu'ici.
Comme mes goûts sont assez classiques, ce ne sont pas forcément des trucs très impressionnants. Mais j'ai pu faire l'amour avec elle en la prenant debout contre un mur, par exemple.
Ce n'est pas quelque chose qu'on refera toutes les semaines, mais j'avais envie de tester depuis toujours et j'ai enfin pu le faire !
Éric : Je me réjouis pour vous. Est-ce que vous voulez ajouter quelque chose aux hommes qui vont vous lire ?
Si je le pouvais, j'aimerais pouvoir partager à tous les hommes comment on peut prolonger la pénétration. J'ai envisagé un moment de raconter mon histoire dans une vidéo ou peut-être dans un livre.
Mais pour la vidéo, finalement, je me suis dégonflé. Je vous avais dit que j'étais OK pour une interview vidéo à visage découvert, mais finalement, je suis désolé, je ne le sens pas.
J'avais commencé raconter dans des textes comment je fais maintenant, je me suis rendu compte que c'est vraiment difficile à décrire.
Le principe, c’est qu’il faut prendre des précautions, surveiller ses propres réactions et tenter de ressentir des petits points de repère qu'il ne faut pas dépasser. C'est ce que j'ai tenter d’expliquer plus haut avec quand j’ai repris votre explication pour les va-et-vient intenses.
C'est vraiment difficile à décrire plus précisément. Ça vient en tâtonnant, en testant très régulièrement. Et on finit ensuite par "ressentir" les limites à ne pas dépasser.
Éric : Ce que vous décrivez correspond en réalité au parcours de la grande majorité des hommes. Généralement, les hommes éjaculent très rapidement au début de leur sexualité. Petit à petit, ils expérimentent ensuite, ils tâtonnent et ils finissent par trouver et par intégrer ces points de repère intimes. C’est exactement l’objet de mon accompagnement.
Je dois dire que quand j’ai senti que ça se “débloquait” enfin, j’ai vécu un moment assez fou. Un poids est tombé de mes épaules.
Je pensais vraiment que votre programme m'amènerait "juste" à six ou sept minutes de pénétration. Je trouvais ça déjà très bien. Finalement, je suis arrivé bien plus loin.
Avec le recul, j'ai parfois l'impression que j'aurais pu avoir mon "déclic" sans votre programme.
Mais je me rappelle ensuite que ce n'est jamais arrivé entre mes 17 ans et mes 32 ans.
Même si le programme ne fait pas tout, il m’a obligé à me pencher extrêmement attentivement sur les techniques, sur mes ressentis, sur les exercices. Ça m'a énormément aidé. C'est un peu dommage d'avoir eu besoin de passer par un parcours aussi "scolaire". Mais visiblement, au moins pour moi, c'était nécessaire.
Merci Éric. Et j'ai adoré parler de tout ça avec vous !
Éric : Moi aussi ! Merci à vous. Je pense que votre histoire va intéresser pas mal de lecteurs.
Je tiens à remercier chaleureusement Vincent pour son témoignage.