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Histoires de thérapie

Florian

Florian a atteint les 10 minutes de pénétration en seulement trois rapports sexuels.

Ces témoignages préservent l'anonymat des personnes. Les prénoms ont été modifiés. Certains détails géographiques ou professionnels sont légèrement changés. Les photos proviennent de catalogues de photos libres de droits.

Florian

Il a connu peu de partenaires

Avant de se retrouver célibataire, Florian n'avait connu qu'une seule relation. Son histoire avait duré huit ans.

Il recommande la masturbation corrigée

Florian s'est concentré sur la masturbation pour se corriger. Il a ainsi pu s'entraîner et corriger sa mauvaise approche mentale de la sexualité.

Ses progrès ont été immédiats

Il a dépassé les dix minutes de pénétration dès son troisième rapport après avoir terminé le programme.

À cause de son éjaculation précoce, Florian a souffert de rester bloqué pendant quatre ans dans un célibat non choisi. Sa guérison est arrivée d'un seul coup.


Éric : Merci beaucoup de partager votre histoire à mes lecteurs. Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Florian (le prénom a été modifié), j’ai trente et un ans et j’habite dans la proche banlieue parisienne. Je suis expert en diagnostics immobiliers. Ma vie sexuelle a commencé tard : j’avais dix-huit ans. C’était nettement plus tard que mes potes de l’époque, en tous cas. En dehors d’une ou deux filles que j’avais embrassées, je n’ai eu aucune vraie expérience avant ça.

L’année du bac, je suis enfin vraiment sorti avec Julie (prénom modifié). Et… on est finalement restés ensemble pendant huit ans. On a habité ensemble. On a même parlé d’avoir un enfant à un moment, mais finalement ça ne s’est pas fait.

Quand on s’est rencontrés, elle était également vierge. En matière de sexe, on a tout découvert ensemble.

Éric : votre problème d’éjaculation rapide a-t-il été présent dès le début ?

Oui, tout à fait. Dès les premiers rapports, j’ai éjaculé très très vite. C’était parfois même avant le début de la pénétration. J’étais bien sûr horriblement gêné. Forcément, j’ai longtemps espéré que ça disparaîtrait avec le temps, une fois que j’aurais “pris l’habitude”. Mais ça n’est jamais arrivé.

Généralement, je venais en un peu moins d’une minute. C’est arrivé très rarement que je dure plusieurs minutes, mais c’était extrêmement rare. Je pense que ça a dû m’arriver trois ou quatre fois en l’espace de huit ans. Je n’ai jamais su ce qui avait changé pendant ces exceptions-là.

Ce qui a aussi compliqué les choses, ça a été l’attitude de Julie. Elle m’a fait plusieurs fois des reproches extrêmement blessants sur ma rapidité sexuelle. Au tout début, ses reproches étaient assez fréquents. C’est heureusement devenu plus rare une fois qu’elle a compris que ce n’était pas quelque chose que je pouvais maitriser. Mais ça revenait quand même !

Julie avait un caractère très stressé. La première année, j’ai cru que c’était simplement à cause du bac, mais j’ai vite compris que c’était plus profond que ça. Heureusement, cette partie un peu compliquée de son caractère ne se manifestait pas toujours. Parfois, tout allait bien pendant six mois. Et puis elle revenait à des sautes d’humeur incontrôlables.

Sexuellement, je prenais pourtant beaucoup soin d’elle. Sans me vanter, j’étais devenu bon pour lui donner de gros orgasmes avec ma langue et avec mes doigts. J’y parvenais quasiment systématiquement. Je voyais bien qu’elle y prenait beaucoup de plaisir.
À chaque fois, j’attendais qu’elle ait eu son orgasme, et puis on passait à la pénétration.

J’espérais que ça passerait avec le temps, une fois que j’aurais “pris l’habitude”.
Mais ça n’est jamais arrivé.

Mais même en lui donnant un orgasme avant la pénétration, je sentais souvent qu’elle était frustrée que je termine trop vite. Même quand elle ne me disait rien, je savais reconnaître quand elle prenait sur elle. Je voyais aussi quand elle boudait, même un peu.

Éric : Est-ce que vous avez consulté un spécialiste ou bien essayé des méthodes particulières ?

Je n’ai consulté aucun sexologue.

Par contre, j’ai testé les capotes “retardantes”, celles qui contiennent un anesthésiant.
Au début, il y a eu un léger mieux, mais je crois que mon organisme s’y est très vite habitué. Rapidement, c’est revenu comme avant et quand je n’en mettais pas, c’était encore pire, j’éjaculais même avant la pénétration. On a vite arrêté. Un conseil aux gens qui lisent : ne jamais les utiliser !

J’ai aussi essayé de muscler mon périnée, vous savez, ces exercices qui servent à renforcer les muscles PCs. Mais ça, c’était un peu plus tard, après ma rupture avec Julie.

Même quand je lui donnais un orgasme avant la pénétration, elle était frustrée que je termine trop vite.

Avec Julie, on est resté ensemble huit ans. C’est une histoire très forte, mais je n’ai jamais été complètement satisfait au niveau relationnel. Elle est également passée par des passages dépressifs et forcément, ça n’a pas aidé.

On s’est quitté à peu près d’un commun accord. Par contre ce qui a été bizarre, c’est que deux mois après notre rupture, elle s’est mise en couple avec une fille.

Un bon ami s'est moqué de la situation en disant que j'avais un "pénis qui rend les femmes lesbiennes". C'est mon meilleur ami qui est très présent pour moi. Il plaisantait sur la situation, ce n'était pas du tout pour me rabaisser.

Reste que c’était dur. Je n’ai jamais parlé de mon éjaculation précoce à personne et à ce moment-là je me suis dit : “Merde. Tu es tellement nul avec la sexualité que tu as réussi à la dégoûter du sexe avec les hommes !”

Ce mélange entre la honte de l’éjaculation précoce et ma grosse rupture m’a fait très mal.

Ce n’était pas du tout prévu au départ, mais je suis finalement resté célibataire sans aucun date avec une fille pendant presque quatre ans. D’abord, j’ai été un peu déprimé par cette rupture. Puis je me suis beaucoup concentré sur mon travail et sur le sport. Et sans m’en rendre compte, trois années étaient déjà passées.

Et même en dehors de cette absence de vie amoureuse, mes difficultés réapparaissaient aussi dans son travail : la moindre réflexion faite par une femme provoquait chez moi une anxiété assez démesurée. Ça tournait dans ma tête pendant des jours alors qu’habituellement, ce n’est pas trop mon genre.

Éric : Comment avez-vous réussi à vous sortir de cette situation bloquante ?

Ça s’est fait un peu tout seul au moment où j’ai approché de mes trente ans. Je ne pouvais pas rester comme ça. Alors que certains amis commençaient à envisager d’avoir des enfants, de mon côté, je me retrouvais en panique à ghoster les filles sur les applis de rencontre par peur d’éjaculer trop vite si jamais le rencard débouchait sur un rapport sexuel.

C'est quand j'ai enfin décidé de prendre mon problème à bras-le-corps que tout a tout changé.

J’ai commencé par me renseigner sur Internet. C’est comme ça que j’ai commencé par muscler mon périnée en espérant que ça me permettrait de stopper l’éjaculation juste en contractant ses muscles.
Je suis tombé sur une application à installer sur son smartphone qui promettait ça.
Elle me donnait des exercices à faire tous les jours.

J’ai donc fait ça pendant plusieurs mois… et je suis tombé sur votre vidéo YouTube qui expliquait que ça ne sert à rien. Comme j’ai trouvé que vos explications étaient claires et je n’avais pas envie d’avoir des consultations en cabinet, j’ai rejoint votre programme avec les vidéos enregistrées.

Je me suis vraiment donné à fond dedans, par contre. Quand vous donniez un exercice à faire une fois, je le faisais trois ou quatre fois.

J’ai particulièrement travaillé sur mes masturbations. Je me suis énormément concentré pour CHACUNE d’entre elles. Vous avez raison dans le programme : j’avais vraiment des mauvaises habitudes de ce côté-là.

Avec mes masturbations, non seulement j’ai pu m’entraîner avec les techniques pour faire redescendre l’excitation, mais j’ai aussi corrigé mon approche de la sexualité.

Avant, quand je me masturbais, j’avais beaucoup tendance à rester dans la zone d’excitation haute.

Là, j’ai bien suivi vos consignes. Pendant des mois, je me suis forcé à me masturber aussi avec un niveau d’excitation plus faible. Et pendant que je faisais ça, je me masturbais looongtemps tout en imaginant que je pénétrais une fille avec une excitation basse. Je visualisais que j’accélérais puis que je ralentissais. J’imaginais qu’on changeait de position, ce genre de choses.

J’ai vraiment fait tout ça pour chacune de mes masturbations depuis un an. L’assiduité et la régularité, particulièrement sur ce point-là, je sens que ça a changé quelque chose en moi.

Au début, j’avais décidé de terminer votre programme avant de reprendre les rencontres sur les applis.
Mais après avoir terminé le programme, ça m’a finalement mis du temps de faire des rencontres intéressantes. Du coup, j’ai encore refait le programme entièrement une seconde fois.

Et c’est finalement à ce moment que j’ai rencontré Léa (le prénom a été modifié). C’était il y a trois mois et demi.

Éric : Racontez-nous comment ça s’est passé

Dès notre premier rendez-vous, avec Léa, les choses ont été très naturelles. Elle m’a beaucoup mis en confiance.

On a couché ensemble après notre troisième vrai rendez-vous. Ça s’est fait assez tranquillement, après un dîner chez moi. Et les choses se sont bien passées ! Au premier rapport, la pénétration a duré environ quatre minutes. On a refait l’amour un peu plus tard dans la soirée et cette fois-ci, je crois que j’ai dû tenir six minutes.

Le lendemain, on a de nouveau fait l’amour et j’ai dépassé les dix minutes.

Ça marche vraiment bien. Je respecte les consignes sans me poser de questions. Le contrôle arrive très naturellement, je n'en reviens pas !

Comme je voyais que ça se passait bien, à la fois sexuellement et dans nos discussions, j’ai préféré tout raconter à Léa. Je lui ai révélé que j’avais un problème d’éjaculation précoce et que je travaillais dessus. Elle a été assez étonnée d’apprendre ça, mais aussi super bienveillante.

Et depuis plus de trois mois, nous faisons l'amour quasiment les jours. Et même deux fois par jour quelquefois !!

Je ne calcule pas, mais je crois que je dure généralement entre huit minutes et vingt-cinq minutes. La question de la durée n’est plus du tout un problème, en tous cas. À chaque fois, c'est beaucoup de plaisir pour elle et pour moi. J'espère que ça viendra aussi pour les hommes qui vont me lire.

Son approche de la sexualité m’a inspiré.

Avec Léa, j’ai aussi découvert une façon radicalement différente d’aborder la sexualité. Elle aborde le sexe comme un jeu. Quand on est ensemble, elle m’a appris à aborder le sexe comme un jeu auquel on s’adonne entre adultes.

Je ne sais pas à quel point c’est répandu, comme façon de faire. Comme je n’ai eu que deux partenaires dans ma vie, forcément, je manque de recul.
En tous les cas, ça change énormément par rapport à ce que je vivais avec Julie.

Éric : Je ne sais pas si c’est exactement le cas dans votre histoire avec Julie, mais il arrive qu’une “mauvaise” partenaire empêche un homme de faire un bon apprentissage de la sexualité. Certains hommes touchés par l’éjaculation prématurée ont souffert de cette difficulté, sans forcément s’en rendre compte.

C’est vrai que ses reproches et sa façon d’aborder la sexualité ne m’ont pas aidé.

Mais je ne m’en serais pas sorti non plus sans les consignes de votre programme.

Éric : Parmi tout ce qui vous est arrivé, qu’est-ce qui vous a le plus marqué ?

À l’époque où j’étais avec Julie et même ensuite, quand j’étais seul, je n’avais pas conscience à quel point ça change tout d’avoir une bonne partenaire.

J’envisageais les choses en noir. Et c’est ce qui m’a bloqué dans le célibat sans oser en sortir. J’avais peur d’une nouvelle humiliation.

Et finalement… et bah tout c'est bien passé. Je ne dis pas que les mauvaises expériences n'existent pas. Mais pour moi, les quelques filles que j'ai rencontrées sur les applis ont été super gentilles.

Mon éjaculation précoce est partie et j'espère très fort que c'est définitif. J'espère aussi vraiment que ça va continuer avec Léa. Mais ce qui me rassure aussi, c'est que je ressens beaucoup moins cette peur des femmes.

Si j’étais de nouveau célibataire, je saurais maintenant beaucoup mieux gérer .
Je ne sais pas exactement ce qui se passerait, mais je serais capable de faire de nouvelles rencontres.
Avoir cette assurance, ça me donne aussi une meilleure dynamique au sein de mon histoire avec Léa.


Je tiens à remercier chaleureusement Florian pour son témoignage.