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Histoires de thérapie

Bastien

Il avait consulté deux spécialistes, mais sans résultat.

Ces témoignages préservent l'anonymat des personnes. Les prénoms ont été modifiés. Certains détails géographiques ou professionnels sont légèrement changés. Les photos proviennent de catalogues de photos libres de droits.

Bastien

Son passé

Bastien éjaculait en 30 secondes. Comme il a 21 ans, il était capable de conserver son érection et de prolonger la pénétration… mais il savait que ce n'était pas une bonne solution.

La thérapie

Bastien a suivi ma thérapie dans sa formule avec des vidéos enregistrées et un accompagnement par email.

Son parcours

Bastien a réussi à corriger son éjaculation prématurée avant même la fin du programme. Aujourd'hui, il parvient à prolonger la pénétration au-delà des trente minutes quand il le souhaite.

Bastien a 21 ans. Après avoir enfin trouvé un programme qui lui convenait, il a obtenu des progrès fulgurants.

Éric : Pouvez-vous me raconter pourquoi vous avez décidé de rejoindre le programme ?

Bastien : J'ai 21 ans, j'habite dans le Nord et j'ai toujours eu un problème d'éjaculation rapide.

Malgré ça, j'ai eu pas mal d'histoires avec des filles. Ma chance, c'était que même quand j'éjaculais très tôt, j'arrivais ensuite à conserver mon érection. Et comme ça, j'arrivais malgré tout à prolonger la pénétration.

Cette technique me permettait de donner le change, mais ce n'était pas bon. Déjà, après cette première éjaculation, les sensations n’étaient plus là pour moi, même si la pénétration continuait.
Et ensuite, je savais aussi que cette solution n'était pas viable sur le long terme.

Il y a bientôt un an, j'ai débuté une relation sérieuse avec une fille.

On a longtemps fait partie de la même bande d'amis, on se connaissait déjà depuis plusieurs années, mais je n'étais pas prêt pour débuter quelque chose avec elle.

Il y a un an, notre histoire a commencé et là, on a même emménagé ensemble. Le problème, c'est que j'éjaculais soit dès l'intromission, ou alors dans les 30 premières secondes du début de la pénétration.

C'était vraiment difficile à vivre pour moi.

À force, je commençais à avoir peur de la sexualité. Je n’avais plus envie de la décevoir et de me décevoir moi-même. Je n'évitais pas les rapports sexuels, mais je craignais constamment le moment où le suivant allait arriver.

Éric : Avant de débuter le programme, vous aviez tenté d'autres méthodes ?

Bastien : Oui, j'ai consulté deux professionnels : d'abord un sexologue, puis une psychothérapeute.

Et ces consultations m’ont semblé être… inutiles.

J’avais l’impression qu’ils ne me comprenaient pas, qu’ils ne savaient pas de quoi ils parlaient.

Ils m’ont donné des conseils, mais ils étaient beaucoup trop flous pour être utilisables.

Les deux fois, j'ai arrêté après la première consultation.

Éric : Une seule consultation, c'est généralement un peu trop rapide pour se faire une idée.

Votre ressenti provient peut-être aussi de la formation de ces professionnels.

En France, les professionnels de la sexologie proviennent de cursus universitaires très divers.

Beaucoup d’entre eux ont d’abord suivi des études dans le domaine de la psychologie.

Le problème, c’est qu’ils peuvent parfois rester trop concentrés sur leur compétence de base, la psychologie.

Quand ils font cette erreur, ils vont vous interroger longuement pendant les séances sur votre ressenti et sur votre approche de la sexualité.

Par exemple, ils vont interroger longuement sur votre rapport à votre mère, ou sur votre façon d’aborder la sexualité.

Ce sont des questions intéressantes… mais jusqu'à un certain point.

Un bon professionnel doit être capable de vous guider précisément sur la mise en pratique sexuelle.

Il doit être capable de vous donner des consignes pratiques concrètes à mettre en place pendant vos masturbations, pendant vos préliminaires, pendant l'intromission, puis sur votre façon de bouger pendant les va-et-vient, etc.

Les sexologues compétents qui ont d'abord été formés à la psychologie, ça existe, bien sûr. Et ils sont nombreux.

Mais pour y parvenir, ils doivent suivre des formations sexologiques complémentaires centrées sur la mise en pratique.

Bastien : Oui, le côté "approfondi" et "mise en pratique », c'est ce qui m'a convaincu à rejoindre votre programme.

J'avais regardé plusieurs de vos vidéos sur YouTube, avant.

Éric : Est-ce que votre petite amie est au courant que vous avez rejoint un programme sexologique ?

Bastien, en riant : Non, j'ai préféré ne rien lui dire.

Par contre, elle s'est rendu compte que je modifiais ma façon de faire l'amour. Et surtout, elle s'est rendu compte des résultats !

Maintenant, j'arrive généralement à prolonger la pénétration aussi longtemps que c'est nécessaire pour qu'elle arrive à l'orgasme.

La pénétration peut durer une demi-heure.

Je trouve même que mes érections sont devenues plus dures !

C’est pour ça qu’elle m’a demandé une fois : "Est-ce que tu prends un médicament ou un truc ?"

Éric : Je me réjouis de vos résultats. D’après moi, dans votre cas, c’est le fait de vous avoir reçu des consignes précises qui vous a aidé.

Pour les hommes très anxieux comme vous l'étiez, c'est très rassurant de recevoir des indications précises.

Je ne suis pas étonné que ça vous ait permis de vous sentir mieux et qu’indirectement, vous ayez aussi d’obtenir des érections plus fermes.

Bastien : Je dois vous confier quelque chose : je suis ravi du programme, mais je ne l'ai pas terminé.

Je me suis arrêté à l'étape 5 sur 12, parce que j'avais déjà des résultats satisfaisants.

Éric : Ce n'est pas grave. Vous avez vu les points qui sont les plus importants pour votre situation.

Ce sont des bases qui sont développées et ensuite enrichies tout au long du programme.

En fait, comme vous le savez, les autres hommes parviennent à prolonger la durée de leurs pénétrations en tâtonnant jusqu'à trouver tout seuls en tâtonnant les techniques efficaces.

Dans votre cas, les cinq premières étapes vous ont apporté les bases dont vous aviez besoin.

Et après, vous avez réussi à trouver le reste seul, en tâtonnant par vous-même.

Bastien : Oui, j'ai du mal à l'expliquer, ça m’a donné comme un déclic.

Quasiment d'un coup, les consignes ont réussi à me calmer et m'ont permis de temporiser mon excitation.

Éric : C’est un sentiment partagé par beaucoup d’hommes qui corrigent leur éjaculation prématurée.

C’est toujours une combinaison de petites techniques et l’adoption du bon état d’esprit qui permettent de trouver le point de contrôle.

C’est la raison pour laquelle c’est toujours délicat pour moi quand un homme vient me trouver en me suppliant : donnez-moi LA solution !

S'il existait LA solution, elle serait déjà connue de tous et affichée partout sur Internet dès qu'on fait une recherche.

Corriger son éjaculation précoce, ça passe par l’apprentissage de différentes techniques efficaces.

Prise séparément, aucune de ces techniques n'est suffisante. Mais quand on les utilise ensemble, au bout d’un moment, il y a un déclic qui s’opère, mais qui est difficile à expliquer.

Bastien : C'est tout à fait ça. Si je devais expliquer de façon extrêmement précise à un autre homme ce qui m’a débloqué, j’aurais du mal à le faire.

Ce n’est pas UNE chose. C’est un ensemble de choses : un état d’esprit, un entrainement avec les bons exercices, un travail de respiration, etc.

Éric : C’est aussi la raison pour laquelle il ne faut pas être trop dur avec les thérapeutes avec qui on n’a pas réussi à faire de progrès.

C'est vrai, certains thérapeutes sont malheureusement assez mal formés.

Mais en même temps, apprendre à un homme à résoudre son éjaculation prématurée, c’est un apprentissage objectivement difficile à résumer et à transmettre efficacement.

Bastien : Il me reste une dernière question.

J'aimerais passer au palier suivant et prolonger mes pénétrations au-delà de 30 minutes.

Est-ce que je dois simplement appliquer encore plus longtemps ce que j'ai appris avec vous, ou bien est-ce qu'il y a d'autres techniques ?

Éric : Vous venez juste de corriger votre problème.

Je comprends que l'idée de prolonger encore plus longtemps puisse être enthousiasmante.
Ça peut représenter pour vous un défi attirant.

Mais est-ce que ça présente un intérêt de prolonger encore, au niveau du plaisir en commun pendant le rapport ?

Bastien : …non.

Éric : Et c'est la raison pour laquelle je ne vais pas répondre à votre question.

Potentiellement, ça peut même être néfaste pour votre couple.

Et surtout, ce n'est pas mon rôle.
Je suis un thérapeute, je ne suis pas un “coach de performance sexuelle”.

Bastien : Je veux vraiment vous remercier du fond du cœur.

Surmonter mon éjaculation précoce, ça m'a donné une confiance en moi énorme.
La sexualité est aussi un vrai plaisir, sans appréhension.

Ce n'était pas toujours le cas avant.

Éric : Je vous en prie. Je précise que ce n’est pas moi qui aie inventé la méthode au centre de ce programme.

C’est la thérapie sexofonctionnelle créée par François de Carufel.

De mon côté, je me suis contenté de me former et de la proposer dans un format aussi didactique possible.

Je suis loin d’être le seul responsable de vos progrès. Vous avez aussi sérieusement travaillé, vous avez accepté de changer vos habitudes. Sans ça, rien n'aurait marché.

Mais je suis heureux de voir vos progrès et de savoir que j'y ai participé.
C’est pour ce genre de moments que je fais ce métier.


Je tiens à remercier chaleureusement Bastien pour son témoignage.